Le Tarot Développement – Ecole Corinne Morel

22 étapes pour rendre sa vie meilleure

22 étapes pour s’améliorer et améliorer sa vie

Une méthode de développement personnel totalement innovante qui permet d’ancrer la spiritualité dans la réalité

Chaque étape s’articule autour de 6 actions : Évaluer (savoir où l’on en est avant de commencer l’étape) – Comprendre (l’enseignement philosophique de l’étape) – Décider (développer le pouvoir de l’intention pour mettre en œuvre l’étape dans sa vie quotidienne) – Pratiquer (exercices pratiques pour mettre en œuvre l’étape dans le cadre d’un objectif à atteindre ou d’un problème à régler) – Méditer (pensée positive et affirmations) – Contribuer (agir pour améliorer le monde)

Si nous comprenons la sagesse, nous serons portés à la mettre en œuvre, et si nous la mettons en œuvre, elle changera fondamentalement notre existence.

Le livre est disponible dans toutes les libraires / Des stages en tarot-développement seront proposés dès janvier 2021 : pour recevoir le programme.

Étape 1 – AGIR POUR NE PAS SUBIR
Étape 2 – APPRENDRE DE TOUT ET DE TOUS
Étape 3  – PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, NI PLUS NI MOINS
Étape 4 – EXISTER, C’EST PERSÉVÉRER
Étape 5 – SAVOIR DEMANDER
Étape 6  – FAIRE DE L’AMOUR SON ALLIÉ
Étape 7– RENDRE POSSIBLE L'IMPOSSIBLE
Étape 8 – ÊTRE JUSTE SANS ÊTRE JUGE
Étape 9  – ÊTRE SOI SANS TOUT RAMENER A SOI
Étape 10 – S’ADAPTER SANS SE PERDRE
Étape 11 – GARDER SON CALME EN TOUTES CIRCONSTANCES
Étape 12 – LÂCHER PRISE SANS ÊTRE LÂCHE
Étape 13 – CHANGER POUR AVANCER
Étape 14  – SE PLACER NI AU-DESSUS NI AU-DESSOUS
Étape 15 – TROUVER DU PLAISIR DANS TOUT
Étape 16 – FAIRE DES DIFFICULTÉS L’OCCASION D’UN PROGRÈS
Étape 17 – PUISER SANS ÉPUISER
Étape 18 – IMAGINER LE MEILLEUR
Étape 19 – ÉTABLIR LE BONHEUR EN SOI-MÊME
Étape 20 – ÊTRE DANS LA PLEINE CONFIANCE
Étape sans nombre – OSER LA LIBERTÉ
Étape 21 – VIVRE LES YEUX OUVERTS

EXTRAIT "Le Tarot Développement - Faire le choix de la sagesse" de Corinne Morel (éditions Grancher/Piktos)

Étape 11 – La Force

Garder son calme en toutes circonstances

La force, au sens vertueux du terme, s’exprime toujours dans le calme. Elle est aux antipodes de la violence et de la brutalité, dont les cris et coups sonnent comme autant d’aveux de faiblesse.

Celui qui est fort parce qu’il est jeune, vigoureux, grand, fortuné ou haut dans l’échelle sociale, deviendra faible avec l’âge, dans les périodes difficiles ou lors d’un revers de fortune. Quand notre force dépend de facteurs extérieurs, alors elle n’est qu’une illusion. On se sent fort, on se croit fort, mais on n’est pas fort. D’ailleurs, l’illusion se révèle au grand jour quand nous nous laissons abattre par un événement, futile ou plus sérieux.

Celui qui est réellement fort, l’est quelles que soient les circonstances. Il n’est pas fort un jour et faible le lendemain, ou fort dans les temps de grâce et faible dans la tourmente. Parce qu’il est humain, les variations d’humeur ou baisses de moral peuvent de temps à autre l’affecter mais jamais durablement car être fort suppose de ne pas se laisser déborder par ses émotions et de ne pas être en permanence dans l’émotion.

Les émotions sont classiquement au nombre de quatre : la joie, la peur, la colère et la tristesse. Seule émotion naturellement positive, la joie est compatible avec la force. Elle en constitue même le moteur, ou plus précisément force et joie s’alimentent l’une l’autre. Nous en reparlerons lors de la dix-neuvième étape. Quant aux trois autres émotions, si elles sont utiles, elles ne sont pas naturellement positives. Pour qu’elles le soient, il nous revient de les sublimer, et nous ne pouvons le faire que si nous en conservons le contrôle sans les éliminer.

  • la force est signe de courage, et le courage exige de contrôler sa peur pour ne pas paniquer;
  • la force est signe d’espoir, et l’espoir exige de contrôler sa tristesse pour ne pas s’effondrer;
  • la force est signe de maîtrise, et la maîtrise exige de contrôler sa colère pour ne pas s’énerver.

Le calme est le dénominateur commun, et c’est pourquoi il est l’expression de la vraie force. Garder son calme, c’est ne pas paniquer, ne pas s’effondrer, ne pas s’énerver. Pour autant, le calme ne doit pas être une façade, une forme de dissimulation de nos pensées et sentiments, et encore moins devenir le prétexte à la passivité et au fatalisme. Le calme n’est pas indifférence. Le calme n’est jamais mollesse ni dureté mais contrôle, un contrôle doux et dosé qui nous permet de trouver les ressources nécessaires et de puiser dans l’énergie de nos émotions pour mener nos actions.

La joie nous fournit naturellement l’enthousiasme pour entreprendre. Quant aux trois autres émotions, allégorie de la transmutation chère aux alchimistes, les sublimer permet de changer le plomb de la colère, de la peur ou de la tristesse, en or de la combativité et du courage. Nous savons tous que la combativité et le courage sont les manifestations les plus exemplaires de la force. Ainsi, quand elles sont transformées en énergie positive, nos émotions sont un formidable carburant pour agir ou réagir. Elles nous humanisent et nous permettent de trouver des ressources fondamentales, à condition qu’elles ne deviennent pas notre registre émotionnel permanent.

Pour qu’elles remplissent parfaitement leur office, elles doivent être adaptées, proportionnées et transitoires. Dans cette mesure, l’émotion peut nous traverser, nous inspirer ou nous porter, sans jamais nous déborder. C’est nous qui contrôlons l’émotion, et non l’émotion qui nous contrôle. Pour que ce contrôle soit possible, sans violence ou oppression, nous devons établir le calme en nous.

C’est l’enseignement de la onzième étape : garder son calme en toutes circonstances.

Être calme quand tout va bien est à peu près donné à tout le monde. Même les personnes hyperémotives parviennent à être calmes dans des circonstances idéales. La difficulté est de rester calme quand les choses vont mal ou nous échappent.

Nous perdons notre calme quand les enjeux sont déterminants, moins parce qu’ils sont positifs ou négatifs, mais parce qu’ils sont déterminants : entretien d’embauche, soutenance d’un examen, premier rendez-vous amoureux, signature d’un acte de vente, licenciement, perte d’argent, rupture, problèmes de santé. Mais nous perdons aussi notre calme pour des choses secondaires, voire insignifiantes : quand le bus est en retard, quand la salière mal refermée se déverse dans notre assiette, quand nous cherchons nos clefs, quand notre enfant laisse traîner ses affaires ou quand notre conjoint oublie notre anniversaire.

Nous attribuons en général aux événements, aux autres ou aux objets la perte de notre calme mais en réalité le calme ne dépend pas directement des éléments extérieurs, il dépend directement de nous. D’ailleurs, nous pouvons supporter un jour le bruit de l’aspirateur, et le trouver insupportable le lendemain. L’aspirateur n’a pas changé, c’est notre état intérieur qui s’est modifié. Ce n’est pas l’aspirateur qui nous énerve, c’est nous qui sommes énervés.


De la même manière, quand nous paniquons en présence d’une souris, la souris n’y est pour rien. Nous pouvons tuer la souris mais nous ne tuerons pas notre peur en tuant la souris. Si nous tuons la souris, nous utiliserons notre force physique et nous serons dans l’illusion de la force. Il n’y a que si nous vainquons notre peur que nous serons dans la vraie force, et la seule façon de vaincre sa peur, c’est de la dominer.

« L’homme maître de soi n’aura point d’autre maître », nous dit un proverbe chinois. La femme incarnant la Force nous montre comment le faire. La gestion des émotions doit être douce (expression de la vraie force) et non brutale (expression de l’illusion de la force). L’animal dont elle tient les mâchoires est la métaphore de nos émotions et de nos pulsions. Elle ne brutalise pas l’animal, elle ne tue pas l’animal. Il existe même une symbiose entre la femme et l’animal. Ils ne sont pas dans l’affrontement et face à face mais l’animal s’appuie sur la femme, ce qui permet à la femme d’accomplir son acte en douceur.

Si nous tuons l’émotion ou l’objet de notre émotion, nous devenons des êtres froids, indifférents et inhumains. Nous ne perdons pas que l’émotion, nous perdons notre empathie, notre bienveillance et notre compassion. Souvenons-nous qu’être calme, ce n’est pas être indifférent, et qu’être fort, ce n’est pas être dur. C’est pourquoi nous devons contrôler l’émotion et non l’éliminer.

La gestion des émotions passe ainsi nécessairement par la proportionnalité, en apprenant à garder son calme face aux petits désagréments du quotidien et à ne pas réagir dans un registre émotionnel inadapté. Si le moindre imprévu ou problème nous agace, nous panique, nous affecte, nous met dans tous nos états, alors nous devons apprendre à relativiser et à maintenir sous contrôle les émotions qui ne sont pas les bonnes face à des situations sans enjeux. Les exercices nous aideront à le faire.

En revanche, face à des événements majeurs, la réponse émotionnelle est une réponse adaptée. Si nous nous trouvons face à un agresseur, autrement plus dangereux qu’une souris, la peur nous permettra de nous sauver et la colère nous permettra de nous défendre. Ce que nous ne pourrons plus faire si nous avons tué nos émotions. De la même façon, pleurer est la meilleure façon d’évacuer la tristesse. Si nous refusons de souffrir et de pleurer, alors nous allons soit refouler l’émotion, soit la contraindre. Dans le premier cas, l’énergie de la tristesse va devenir un poison. Dans le second cas, nous serons dans la dureté et non dans la force car la force n’a rien à voir avec la violence. Si, à l’inverse, nous nous installons dans la souffrance, alors nous allons faire de la tristesse notre émotion de base qui deviendra notre quotidien. Pleurer n’est pas un signe de faiblesse. Il faut même être fort pour être capable de pleurer. Ce qui traduit notre faiblesse, c’est de ne pas pouvoir s’arrêter de pleurer. Le danger n’est pas de vivre l’émotion mais de s’installer dans l’émotion.

Quand une émotion envahit notre quotidien, nous pleurons à longueur de journée, nous avons peur de tout ou encore nous nous énervons pour un rien. Comme nous l’avons vu lors de la sixième étape, à propos du pardon, le problème n’est pas de se mettre en colère, la colère peut être justifiée, et elle est compatible avec l’amour. Le problème, c’est de se mettre en colère pour un oui ou pour un non, ou encore de laisser durer la colère plus que nécessaire, ce que font les personnes qui entretiennent la rancune.

Ces réactions émotionnelles inadaptées et disproportionnées ne règlent pas les problèmes. Ce n’est pas parce que nous nous énervons que le bus arrivera plus vite. Non seulement elles ne règlent pas les problèmes mais elles les augmentent. Nous avons tous fait l’expérience de mettre la pagaille pour chercher un objet qui était parfois devant nos yeux. Ou encore de regretter, lors d’une dispute, des paroles prononcées sous le coup de la colère. Finalement, au lieu d’avoir un problème, nous en avons deux.

Se laisser déborder par l’émotion sème le désordre et nous affaiblit, en réduisant notre concentration et notre efficacité. Quand nous perdons notre calme, nous perdons nos moyens et nous commettons des erreurs. La mauvaise gestion des émotions affecte considérablement notre qualité de vie.

Face au débordement émotionnel, le calme est le meilleur gardien. Notre force comme notre calme dépendent directement de nous. Personne ne peut être fort et calme à notre place. C’est pourquoi occupons-nous dès à présent de mettre en œuvre la onzième étape, en apprenant à garder notre calme en toutes circonstances pour que notre calme nous garde en toutes circonstances.

*

L’étape 11 comprend également les parties ÉVALUER (pour savoir où l'on en est avant de commencer l'étape) - DÉCIDER (développer le pouvoir de l'intention pour vivre l'étape au quotidien) - PRATIQUER (les exercices pour réaliser un objectif ou régler un problème en lien avec l'étape), MÉDITER (les affirmations positives de l’étape 11) ET CONTRIBUER (mettre la Force au service du monde).

Découvrir l'étape 11 dans son intégralité et toutes les autres étapes dans le livre

"Le Tarot Développement - Faire le choix de la sagesse" de Corinne Morel